Le service garde-côtes Atlantique Manche Mer du Nord est situé à Nantes et rattaché à sa direction nationale au Havre. Afin d’accomplir ses missions, le service garde-côtes dispose de moyens navals et aériens sur la façade maritime ouest, qui s’étend de la frontière belge à la frontière espagnole et comprend les littoraux de la Mer du Nord, la Manche et l’Océan Atlantique. Sur ce territoire, se répartissent 330 agents, marins, personnels navigants aériens, opérateurs radio, analystes et personnels administratifs.

30 agents, basés à Nantes, assurent le pilotage opérationnel et la supervision /gestion des missions au sein de deux pôles distincts: le pôle pilotage opérationnel et le pôle supervision/gestion.

L’officier aérien interrégional, (OAI), est positionné au sein du pôle supervision-gestion, placé sous l’autorité directe du chef du pôle. Il met à disposition du service garde-côtes son expertise technique et opérationnelle.

A ce titre, il est :

- L’échelon hiérarchique de premier niveau entre le commandement opérationnel et les unités. Garant de la cohérence opérationnelle, il veille au respect des diverses directives et textes réglementaires.
- Le conseiller du directeur des services garde-côtes sur les aspects stratégiques, tactiques, et opérationnels.
- En lien avec le pôle de l’emploi des moyens (exploitation aérienne), à la Direction Nationale Garde-Côtes, il participe à l’élaboration des doctrines d’emploi.

L’officier aérien est en possession d’une licence professionnelle de pilote d’aéronef. Il dispose des connaissances aéronautiques nécessaires à l’exercice de ses activités et responsabilités.
Il est en charge de la conception, de l’animation et de la coordination des activités aéronautiques relevant de son service : brigades de surveillance aéromaritime de Lann-Bihoué et du Havre, brigade de surveillance aéroterrestre de Margny les Compiègne.
De par sa qualité de pilote professionnel, il participe aux missions opérationnelles.
Ses missions sont à la fois stratégiques, tactiques et opérationnelles.

Dimension stratégique :
L’officier aérien conseille les autorités supérieures quant à la stratégie de façade, l’évolution des missions et des ressources.
Il maintient à jour sa connaissance du milieu aéronautique notamment par sa participation à des réunions, séminaires et conférences.

Dimension tactique :
Il s’agit, en coordination avec le pôle supervision gestion, de promouvoir le cadre d’emploi réglementaire des moyens aériens, et d’assurer la cohérence de leur emploi au cours des missions douanières.
Élaboration et suivi de doctrines d’emploi des moyens en collaboration avec la cellule exploitation,
suivi réglementaire et opérationnel douaniers et aéronautiques,
Contribution à la maîtrise des risques et plus particulièrement au respect et au suivi de la politique de sécurité aérienne de la DGDDI,
Exploitation du renseignement tactique,
Rédaction et suivi de protocoles opérationnels.

Dimension opérationnelle :
Planification de l’activité en coordination avec le dispositif global aéromaritime ou terrestre, préparation et suivi de missions,
Planification d’opérations combinées interministérielles et/ou internationales,
Formation et conseil auprès des officiers de permanence et des agents du CODM dans le domaine aéronautique,
Gestion quotidienne de l’activité aérienne,
Analyse de l’activité, des données et propositions de mesures correctives,
Contrôle de l’exécution du service
Exerce les fonctions d’officier de permanence au CODM en alternance avec les officiers navals
Assure régulièrement le rôle de N.O (national official) au sein des ICC (international coordination center) lors des détachements des unités de la DNGCD en opération FRONTEX

Dimension institutionnelle :
L’officier aérien peut être amené à représenter sa hiérarchie auprès des partenaires institutionnels et opérationnels du service garde-côtes. Il peut se voir confier les échanges d’informations et de renseignements, et peut participer à l’organisation, à la planification et à l’exécution des différentes coopérations et/ou déploiements internationaux.

Déplacements fréquents et étrangers

Horaires décalés

Titulaire d'une licence professionnelle de pilote d'aéronef

Connaissance du domaine aéronautique

1600 heures de vol minimum

L 332-2 du code de la fonction publique