Au sein de la direction générale des entreprises, la sous-direction du commerce, de l’artisanat et de la restauration (SDCAR) conçoit, propose, met en œuvre et évalue les politiques de l’Etat de nature à améliorer l’environnement, la compétitivité et le développement équilibré des secteurs du commerce, de l’artisanat et de la restauration sur l’ensemble du territoire. Elle compte une quarantaine d'agents.
Dans le cadre de la transformation de la DGE, une organisation du travail en mode projet a été mise en place à compter de septembre 2019. Cette organisation distingue les missions structurelles de la direction (suivi sectoriel, suivi réglementaire, exercice des tutelles administratives, animation des services économiques de l’État en région, réponse aux courriers,…) de missions à fort impact à conduire en mode projet (pilotage de plans stratégiques, structuration d’offres industrielles en lien avec les filières, conception d’instruments de politique publique, organisation d’événements importants, ...). Chaque sous-direction porte un portefeuille de projets structurants dans son périmètre d’action, à travers des équipes-projets placées sous la responsabilité de directeurs de projets qui s’appuient sur des chefs de projets pour le pilotage opérationnel. La polyvalence et le travail en transversalité sont promus.                          

En liaison avec les différents acteurs concernés, la sous-direction du commerce, de l’artisanat et de la restauration, conçoit, évalue et met en œuvre les politiques publiques visant à soutenir l'activité et accélérer la transition numérique et environnementale de l'économie de proximité. Ses principaux projets en cours sont : la création du Conseil national du commerce, la planification de la transition écologique des bâtiments du tertiaire marchand, la réglementation des pratiques de vente des plateformes et des sites de e-commerce, l'encadrement juridique du travail dominical, l'organisation des assises du bâtiment et des travaux publics, la régularisation de l'aménagement commercial (notamment à travers Commission nationale d'aménagement commercial), le suivi du développement économique des territoires (Action Cœur de Ville, Petite Ville de demain, etc.) ou encore le grand plan des Métiers d'Art 2023.

En appui du sous-directeur et des différentes équipes projet, le/la coordinateur/coordinatrice propose, appuie ou coordonne l'action de la sous-direction en matière de politique publique en faveur de la transition environnementale de l'économie de proximité, à savoir : le commerce (de gros et de détail), la restauration et l'artisanat.

Il/elle a vocation à être polyvalent et assure le pilotage opérationnel de projets qui durent en moyenne entre 6 et 12 mois. Pour le déroulement de carrière, les fonctions de coordinateur sont assimilées aux fonctions d’adjoint au chef de bureau/chef de projets au sein du ministère.

A sa prise de fonction le/la coordinateur/trice pourra travailler sur des sujets tels que la sobriété énergétique, les ZFE, les panneaux photovoltaïques, la décarbonation des bâtiments du tertiaire marchand ou encore le suivi des évolutions législatives et réglementaires concernant les secteurs économiques de la sous direction. Il/elle sera chargé€ d'évaluer leur impact économique, de contribuer à la définition de la position de la sous-direction vis-à-vis des professionnels et/ou des autres services ministériels, et enfin, le cas échéant, de porter des propositions de modification des textes (projet de loi, décret d'application, codes). Le/la coordinateur/rice devra également explorer, expertiser et  proposer toute nouvelle piste d'action susceptible d'accélérer la transition environnementale des secteurs économiques du commerce, de l'artisanat et de la restauration.

Le/la coordinateur/trice s'attache à entretenir des relations directes avec les représentants des organisations professionnelles et des services interministériels concernés par les problématiques dont il/elle a la charge. Il/elle actualise en permanence ses connaissances sur l'environnement économique et les problématiques environnementales touchant les secteurs dont il/elle a la charge.  Le/la coordinateur/coordinatrice pourra mener des projets en propre et contribuer à des projets d'autres directions de projet de la sous direction sur les thématiques de la transition environnementale.

Possibilité d'aménagement des horaires de travail

La/le coordinateur/trice  doit être rapidement en mesure :

- de prendre connaissance de l'ensemble des obligations et dispositifs d'accompagnement environnementaux existants concernant les secteurs dont il/elle a la charge;

- de prendre attache, de nouer des relations efficaces de travail et, le cas échéant, de mettre en relation les différents interlocuteurs professionnels et administratifs ayant trait à ses problématiques ;

- de développer une analyse globale de la situation économique et des besoins d'accompagnement à la transition environnementale des entreprises des secteurs dont il/elle a la charge ;

- de rédiger des fiches et notes de synthèse pour les ministres et leur cabinet;

- de rédiger des textes juridiques;

- d'analyser et de mener des études économiques;

- de mener des consultations et concertations auprès des interlocuteurs externes à la sous-direction, notamment les organisations professionnelles;

Art. L332-2, 2°