Le service de l'industrie (SI) propose, met en œuvre et évalue les politiques de l'Etat dans l'industrie, afin d'accroître sa compétitivité notamment par le soutien de l'innovation et de la recherche industrielle. Il participe à l'élaboration de la réglementation dans ces domaines.
Au sein du service de l'industrie, la sous-direction de la politique industrielle (SDPI, une vingtaine d’agents) est en charge des thématiques transverses au soutien à l’industrie : décarbonation, réindustrialisation et 'Made in France', réglementations industrielles, compétences et attractivité de métiers industriels, etc.
Elle assure le secrétariat général du Conseil national de l'industrie, et l’animation de travaux des Comités stratégiques de filières. Elle pilote également l'action de la direction générale relative aux restructurations et au traitement d'entreprises en difficulté, notamment par le pilotage du réseau des CRP.
L'organisation du travail est en mode projet. Cette organisation distingue les missions structurelles de la direction (suivi sectoriel, suivi réglementaire, exercice des tutelles administratives, animation des services économiques de l’État en région, réponse aux courriers, …) de missions à fort impact à conduire en mode projet (pilotage de plans stratégiques, structuration d’offres industrielles en lien avec les filières, conception d’instruments de politique publique, organisation d’événements importants, ...).

Pour le déroulement de carrière, les fonctions de chef de projet sont assimilées aux fonctions d’adjoint au chef de bureau au sein du ministère.

Le poste est positionné au sein de l’équipe « réindustrialisation » dans la sous-direction, sous le pilotage d’un directeur de projets.

La réindustrialisation est l'une des priorités du Gouvernement, dans un contexte où la tendance de déclin de l'emploi industriel des dernières décennies a aujourd'hui été inversé. La France crée à nouveau des usines : avec 150 créations d’usines en France en 2022, contre 70 fermetures d'usines, et près de 90 000 emplois industriels qui ont été recréés depuis six ans.

Ces premiers succès de la politique industrielle doivent être poursuivies et renforcés. Le plan de relance puis le plan France 2030 ont permis de consacrer des moyens financiers importants aux enjeux de réindustrialisation, en priorisant les secteurs industriels les plus stratégiques. Le projet de loi "industrie verte" porté par le ministre vise également à développer un cadre permettant d’accélérer la réindustrialisation, tout en orientant sa trajectoire vers les enjeux de la transition écologique et énergétique. 

La politique de soutien à l’innovation et à la deeptech menée par l’Etat a fait émerger un écosystème dense de start-ups à vocation industrielle. Ces acteurs sont un levier puissant de réindustrialisation du territoire que la DGE accompagne à travers le déploiement de la stratégie « start-ups industrielles » qui cherche à convertir le potentiel d’innovation en potentiel de réindustrialisation dans des filières stratégiques et essentielles aux transitions écologiques et énergétiques.

Le titulaire du poste, à sa prise de fonction, sera notamment en charge des thématiques de :

  - Start-ups industrielles : mise en œuvre du plan de soutien aux start-ups industrielles (doté de 2,3 Md€) lancé début 2022 dans le cadre de France 2030, en particulier concernant :
      > la prolongation de l'appel à projet "1ère Usine" et la participation à la sélection des projets ;
      > la détection de nouvelles start-ups industrielles prometteuses;
      > le développement de l’accompagnement aux start-ups industrielles en lien avec la mission French Tech ;

  - Réindustrialisation territoriale : participation à l’évolution des dispositifs de soutien à la relocalisation / réindustrialisation (subventions, missions de conseil, …) notamment dans le cadre des programmes de BPI et de Territoires d’industrie ;

  - Relocalisation et secteurs critiques : gestion opérationnelle de l’appel à projets « relocalisation des secteurs critiques » du plan de relance (850 M€ d’aides et près de 500 lauréats) en fin de gestion budgétaire et suivi du déploiement des projets.

Plus largement, le chef de projets pourra contribuer aux autres dossiers suivis par le directeur de projets « réindustrialisation », et à vocation à développer de façon proactive de nouveaux axes de travail permettant de contribuer au renforcement du tissu industriel.

Possibilité d’aménagement des horaires de travail

Le titulaire du poste devra faire preuve de polyvalence et d'adaptabilité 

Art. L332-2, 2°