La DGE est au service du ministre chargé de l’Économie et des Finances. Notre action est au cœur des chantiers du Gouvernement en faveur de la transformation économique et de l’autonomie stratégique du pays. Au service de la compétitivité des entreprises, elle porte la politique industrielle, définit les mesures de régulation du numérique, ainsi que les politiques de soutien à l’économie de proximité. Elle accompagne les entreprises dans la transformation numérique et écologique de l’économie, et œuvre en faveur de la simplification règlementaire et d’une politique d’innovation ambitieuse. Ses missions comportent à la fois une dimension européenne et internationale forte et une dimension territoriale qu’elle met en œuvre grâce à un réseau de services déconcentrés au sein des Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités. Engagée et à la pointe de l’innovation publique, la direction organisé en mode projet depuis 2019 déploie une politique ambitieuse en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et des mesures fortes en matière d’éco-responsabilité.

Les chefs de projet pilotent les projets de la sous-direction au sein d’équipes-projets dédiées. Ils ont vocation à être polyvalents et peuvent être mobilisés sur des domaines qui ne relèvent pas exclusivement de leur expertise initiale. Ils peuvent aussi travailler en transversalité, dans les équipes des autres sous-directions et des autres services, en fonction de leurs domaines de compétences. Un projet dure en moyenne entre 6 et 12 mois.

A sa prise de fonction, Le chef de projet « prospective technologique et innovation de rupture » coordonne la mise en place et le fonctionnement d'une fonction de prospective technologique au sein de la DGE. Cette fonction permettra d'améliorer l'orientation des dispositifs publics comme le plan France 2030, qui consacre 54 milliards d’euros au soutien à l’innovation et à la transformation de l’économie française. En particulier, le chef de projet pilote et participe aux projets suivants :

Prospective technologique :

- Utilisation de modèles IA pour analyser des données massives et capitaliser sur les bases de données et informations à disposition de la DGE ;
- récolte des informations et des besoins sur les nouvelles technologies auprès des services sectoriels de la DGE ;
- consultation des réseaux de l’État sur les technologies émergentes : DREETS, DGA, DGRI, ambassades, sociétés savantes… ;
- intégration et exploitation de bases de données, permettant une meilleure connaissance des écosystèmes de l'innovation et des enjeux technologiques ;
- mise en relation de bases de données externes (levées de fonds, brevets, publications scientifiques…),
- mise en place d’un outil interne de consolidation des connaissances de la DGE, en particulier à partir du suivi des acteurs émergents soutenus par les dispositifs publics,
- exploitation des diverses données pour établir des cartographies de l’écosystème de l’innovation, voire identifier des signaux faibles d’innovation de rupture.

Innovation de rupture :

- mener des réflexions sur les meilleurs modèles de gouvernance existant en matière de soutien à l’innovation de rupture ;
- formuler des propositions de dispositifs de soutien à l’innovation de rupture, en prenant en compte des paramètres existants (budget disponible, dispositifs existants, acceptabilité interministérielle, acceptabilité par les opérateurs)

Ces projets ont vocation à améliorer le pilotage des programmes d'innovation, notamment du plan France 2030, et d'améliorer le paramétrage des outils d'innovation

Possibilité d'aménagement des horaires de travail

Le titulaire du poste doit présenter une appétence pour les nouvelles technologies et la recherche fondamentale. Force de propositions, curieux, dynamique, il doit être à même d'évoluer en autonomie, au contact d'interlocuteurs spécialistes dans des domaines technologiques divers, le plus souvent dans un cadre interministériel.
De formation scientifique et/ou économique, il doit être capable de superviser un projet de développement informatique.

Art. L332-2-2°