Au sein de la direction générale des entreprises, la sous-direction de la chimie, des matériaux et des éco-industries propose, met en œuvre et évalue les politiques relatives :
- aux industries chimiques et biotechnologiques ;
- aux industries de matériaux et de première transformation de matériaux qu'il s'agisse de matériaux de commodités, de matériaux de spécialité, notamment polymères, caoutchouc, céramiques, de matériaux innovants, notamment nanomatériaux, matériaux composites, et des nouveaux procédés associés, ou des industries de la filière du bois et des matériaux qui en sont issus ;
- aux secteurs des éco-industries (hors énergie), notamment ceux de l’eau et des déchets.

Elle contribue à l'émergence des initiatives nationales et internationales intéressant la production et les activités industrielles dans le domaine du développement durable et de l'économie circulaire ; elle propose et défend les positions et actions du ministère à ce sujet dans les différentes instances, notamment interministérielles ou européennes.

La sous-direction comporte 26 agents, dont 3 directeurs de projets.

La sous direction est organisée en mode projet, notamment pour mener des missions à fort impact (pilotage de plans stratégiques, structuration d’offres industrielles en lien avec les filières, conception d’instruments de politique publique, organisation d’événements importants, …) à travers des équipes-projets placées sous la responsabilité de directeurs de projets qui s’appuient sur des chefs de projets pour le pilotage opérationnel.
Elle exerce aussi des missions structurelles (suivi sectoriel, suivi réglementaire, exercice des tutelles administratives, animation des services économiques de l’Etat en région, réponse aux courriers, …) .

La sous-direction pilote différents projets en lien avec les industries de son ressort. Elle assure aussi le pilotage des comités stratégiques de filière mines et métallurgie, industries pour la construction, bois, chimie-matériaux, eau, traitement et valorisation des déchets.

Le/la chargé(e) de mission exerce son activité sous l’autorité du sous-directeur et, pour les projets auxquels il participe, sous l’autorité fonctionnelle du directeur de projets concerné.

En tant que de besoin, le titulaire contribue aux missions structurelles de la sous-direction.

Le chargé de mission se voit confier des responsabilités au sein de projets portant sur les enjeux de la mobilisation et de l’usage de la biomasse (en lien avec le projet « Chimie du végétal, biotechnologies industrielles et biocarburants »).

A sa prise de fonction, le chargé de mission aura en charge :
- d’élaborer une vision prospective de l’usage de la biomasse (issue de l’agriculture, de l’exploitation forestière, des ressources aquacoles ou des déchets) comme matière première notamment pour les filière chimie, biocarburant ou énergie, dans une approche transverse à l’ensemble des secteurs utilisateurs de la biomasse, afin de préciser l’utilisation par l’industrie à différents horizons de temps. En particulier, le chargé de mission contribuera activement aux travaux conduits au sein des enceintes nationales (stratégie bioéconomie, SNMB, PNSE), européennes (CE) et multilatérales (OCDE), sur l’identification des gisements de biomasse et la priorisation de leurs usages permettant d’optimiser les services au regard des ressources disponibles. Il contribuera également à la mise en œuvre des projets de chimie biosourcée soutenus dans le cadre du plan France 2030 et de la stratégie d’accélération ;

Le chargé de mission contribuera également aux missions structurelles de la sous-direction en particulier dans le domaines de la chimie biosourcée et contribuera au suivi de l’Institut technique de la recherche des corps gras (ITERG), en lien avec le Chef de projets « Chimie du végétal et biotechnologies industrielles » qui pilote le suivi de ce centre technique ainsi que du secteur de la chimie biosourcée.

En fonction des nécessités du service, le poste peut progressivement évoluer pour rester adapté aux projets confiés à la sous-direction, au regard notamment de l’évolution du contexte national et européen.

Le/ la titulaire du poste devra notamment mener les actions suivantes :
- développer une analyse stratégique, portant sur les aspects économiques, techniques et règlementaires de la production et de la mobilisation de la biomasse pour l’industrie. A cette fin, il/ elle devra acquérir une bonne connaissance de ces problématiques et des caractéristiques du secteur de la chimie biosourcée.
- développer un réseau de relations étroites et de confiance avec les différents acteurs pertinents : fédérations et associations professionnelles (notamment France Chimie), principales entreprises, pôles de compétitivité, services des autres ministères (transition écologique, transition énergétique, agriculture, recherche…), organismes publics (ADEME, Bpifrance,…) ;
- animer sur ses sujets les relations avec les correspondants en région de la DGE (Services économiques de l’Etat en région, au sein des DREETS) ;
- contribuer aux travaux du comité stratégique de filière (CSF) « Chimie et matériaux », pour les sujets qui relèvent de sa compétence, tant pour définir des actions à mener que pour les mettre en œuvre ;

Déplacements ponctuels
Usage ponctuel de l’anglais (pour les échanges et réunions avec des porteurs de projets étrangers)

Ce poste conviendrait par exemple à un profil généraliste (par exemple, un ingénieur) disposant de :
- intérêt pour les questions de stratégie industrielle et les sujets en lien avec la recherche industrielle ;
- capacité réelle d’autonomie et sens du contact ;
- bonnes capacités d’organisation, d’analyse, de synthèse et de rédaction.

Art. L332-2, 2°