La sous-direction du tourisme propose, met en œuvre et évalue les politiques de l’Etat dans le secteur du tourisme, destinées à favoriser le développement économique, la performance et la compétitivité des entreprises de ce secteur. Elle participe à l’élaboration de la réglementation dans ce domaine. Elle comporte 32 agents. Le/la chargé(e) de mission « Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 » sera positionné(e) sous l’autorité du sous-directeur du tourisme. Il contribuera et accompagnera la sous-direction du tourisme dans ses actions en faveur de la maximisation des retombées économiques de l’événement. A posteriori, il participera à l’analyse et au bilan des jeux.

Pour la sous-direction du tourisme, les principaux projets portent sur le tourisme social, la stratégie des marques nationales du tourisme, la stratégie européenne et internationale de la France en matière de tourisme, l’innovation (numérique ou développement durable), la structuration et le financement des hébergements touristiques, et l’organisation et le suivi des filières du tourisme.

L’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 à Paris, précédés par la coupe du monde de rugby en 2023, marquera un moment unique pour la France, tout en offrant des opportunités de valorisation économique de différentes filières. La DGE par son lien avec les entreprises est fortement mobilisée dans la préfiguration, au plan économique, de cet événement.

Placée auprès de la directrice de projet chargé du suivi des JOP, le/la chargé(e) de mission aura pour fonction d’appuyer l’action de la sous-direction du tourisme en faveur de la réussite, sous l’angle économique, des JOP 2024, tout en contribuant à construire au sens large une stratégie de valorisation de l’industrie du sport. Plusieurs objectifs sont ciblés nécessitant, d’une part, de bâtir une feuille de route, d’autre part, d’animer une diversité d’acteurs, institutionnels, économiques et politiques :

- Contribuer à la maximisation des retombées économiques qui auront pu être préparées tant en termes touristiques que vis-à-vis des activités économiques générées lors de la préparation et de la tenue des Jeux (par exemple : réfléchir à des offres culturelles combinées, promotion du Fabriqué en France, etc.) ;

- Favoriser l’implication des entreprises françaises dans l’organisation de cet événement (par exemple : matchmaking entre acheteurs publics et start-ups) ;

- Stimuler le développement de la filière économique du sport (par exemple : soutien à l’internationalisation) et de la filière du tourisme sportif ;

- Structurer un écosystème numérique innovant (par exemple : cartographier les entreprises développant des technologies diffusantes avec des débouchés dans le domaine sportif) ;

- Evaluer les retombées économiques.

Pour accomplir ses missions, il/elle travaillera en lien étroit avec les autres ministères et opérateurs, les collectivités territoriales et le monde économique du sport. Il suit les travaux du groupe de travail interministériel sur le plan relatif aux JOP « Héritage de l’Etat ».

Doté d’une appétence pour l’analyse économique, l’évaluation d’actions publiques et la planification stratégique, le/la chargé(e) de mission contribuera, à son niveau, à la mise en œuvre et au suivi de ces orientations, en appui aux directeurs de projets.

La mission de ce poste d’une durée de 3 ans non renouvelable s’achèvera à la fin de l’année 2025 après l’établissement d’un bilan des JOP 2024.

Doté(e) d’une forte capacité d’adaptation, d’autonomie et de réflexion stratégique, le/la chargé(e) de mission JOP 2024 sera en capacité de travailler en transversalité avec l’ensemble des services de la DG et en interministériel, pour embrasser le caractère multidimensionnel des enjeux liés à l’optimisation des retombées économiques d’un événement à la résonnance planétaire. Sur le plan technique, le/la chargé(e) de mission aura préférentiellement une formation ou une première expérience en lien avec l’économie ou le conseil en stratégie.

De bonnes capacités relationnelles seront également indispensables pour interagir habilement dans un écosystème administratif composé d’une pluralité d’interlocuteurs aux profils variés (du délégué ministériel aux JOP à l’ensemble des acteurs intéressés de la DGE).

Art. L332-2-2°