La DGE est au service du ministre chargé de l’Économie et des Finances. Son action est au cœur des chantiers du Gouvernement en faveur de la transformation économique et de l’autonomie stratégique du pays. Elle porte la politique industrielle, définit les mesures de régulation du numérique, ainsi que les politiques de soutien à l’économie de proximité. Elle accompagne les entreprises dans la transformation numérique et écologique de l’économie, et œuvre en faveur de la simplification règlementaire et d’une politique d’innovation ambitieuse.

Au sein de la la DGE, la sous-direction des réseaux et des usages numériques du service de l’économie numérique, mène des projets stratégiques s notamment dans les domaines suivants :
- La définition et la mise en œuvre du volet économique des stratégies d'accélérations nationales en matière de numérique (intelligence artificielle, immersif, 5G et réseaux du futur, industries culturelles et créatives,…) ;
- La réflexion et la concertation avec les filières sur les modalités de diffusion du numérique dans l’économie ;
- La maîtrise de l’impact du numérique en matière environnementale ;
- L’initiative France Num, visant à accélérer la transformation numérique des TPE/PME.

Au sein de la sous-direction des réseaux et des usages numériques du service de l’économie numérique, la direction de projets en intelligence artificielle, composée de 8 agents, a plus particulièrement en charge les actions suivantes:
- le dialogue régulier avec l'

émergence de technologies d'IA françaises compétitives ;

- la participation aux réflexions stratégiques sur de nouvelles actions à lancer dans le cadre de la stratégie d’accélération en lien avec l’émergence de nouvelles technologies telles que l’IA générative ;

- la coopération européenne et internationale en matière d’IA ;

- la participation aux réflexions de régulation de l’IA au vu des nouveaux usages permis par l’IA reposant sur des modèles fondationnels.

Les actions de la direction de projets en intelligence artificielle s'inscrivent notamment dans le cadre de la stratégie nationale en intelligence artificielle de France 2030, dotée de 1.5 Mds€ (2022-2025).

Le (la) chargé(e) de mission travaillera au sein de la direction de projets en intelligence artificielle, sous l'autorité du directeur de projets appuyé par ses chefs de projets. Il (elle) a vocation à être polyvalent(e) et peut être mobilisé(e) sur des domaines qui ne relèvent pas exclusivement de son expertise initiale. Il (elle) peut aussi travailler en transversalité, dans les équipes des autres sous-directions et des autres services, en fonction de ses domaines de compétences. Il (elle) peut intervenir sur plusieurs projets à la fois. Un projet dure en moyenne entre 6 et 12 mois. Le (la) chargé(e) de mission sera également amené(e) à contribuer aux missions structurelles de la sous-direction.
Sa mission principale sera d'assurer la diffusion d'une IA souveraine dans l'ensemble du tissu économique français.

Pour atteindre cet objectif, (la) chargé(e) de mission participera notamment à des projets visant:
- à l'adoption des systèmes d'IA dans tous les secteurs de l'économie, notamment en favorisant l'accès aux bases de données d'entraînement des modèles et le développement de briques technologiques pour l'application des modèles aux cas d'usages dans l'économie
- recenser les différents cas d'usages d'IA déployés dans l'économie par secteur et fonction puis les valoriser dans le but de sensibiliser le tissu économique ;
- à encourager l'accès de l'écosystème qui développe les systèmes d'IA à des ressources capitalistiques à même de permettre la souveraineté technologique de l'IA en France et en Europe ;
- à préparer la France à participer aux prochains événements internationaux dans le domaine de l'IA, tels que le AI Summit ou le Sommet international de la francophonie ;
- à contribuer aux travaux de la DINUM sur la montée en puissance de l'adoption de l'IA dans divers secteurs de l'administration française tels ques dans les services publics de la santé, de la justice, des finances publiques, etc.

Cette liste pourra évoluer en fonction des priorités de la sous-direction, du service et de la DGE. Les enjeux liés aux modèles fondationnels et l’IA générative sont particulièrement émergents et nécessitent une analyse fine de l’impact économique du déploiement de ces technologies.

La maîtrise courante de l’anglais parlé et écrit est un plus.

Au vu de la diversité des projets auxquels le (la) chargée de mission sera amené(é) à participer, un profil généraliste issu d'une formation commerciale, d'économie ou d'ingénierie est attendu. Seront privilégiés les candidat(e)s avec une bonne connaissance du fonctionnement des entreprises, issue d'une expérience en interne ou en externe (conseil), spécialement dans le secteur du numérique ou de la transformation numérique des entreprises. Les candidat(e)s devront démontrer une bonne capacité 

d'analyse et de synthèse, et de restitution organisée sous forme de note et de schémas argumentés. De plus, une première activité en environnement administratif (par exemple, sous forme de stage) sera valorisée. Enfin, une connaissance du fonctionnement des instruments de politiques économiques français et européens sera valorisée.

Il ou elle devra faire preuve d'esprit d'équipe et de curiosité comme membre d'une structure-projet, de créativité face à des difficultés rencontrées, d'autonomie et de rigueur dans le cadre de consignes données.

Le rôle confié au (à la) chargé e) de mission dans les projets de la direction de projets en intelligence artificielle sera adapté à son expérience et à ses motivations, de façon à assurer l'acquisition des méthodes propres à l'administration et une expérience valorisante et formatrice.

Art 322-2.2° du CGFP