Le Département du contrôle budgétaire (DCB) est l’un des 2 départements du service du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM). Il assure, sous l’autorité du chef du service, le contrôle budgétaire des ministères économiques et financiers et du ministère de la transformation et de la fonction publiques (soit une cinquantaine de programmes) ainsi que de plusieurs organismes publics.

La mission du DCB consiste à identifier et prévenir les risques budgétaires et financiers par un dialogue continu avec le responsable de la fonction financière ministérielle, les responsables de programme et les gestionnaires. Ce dialogue porte sur la programmation budgétaire présentée en début d’exercice et sur ses révisions en cours d’année. L’examen a priori des actes d’engagement ou d’affectation d’autorisation d’engagement à enjeu (marchés, recrutements, affectations de crédits, versements de subvention, etc.) sous forme d’avis préalable ou de visa permet de conforter l’analyse des risques. En matière de dépenses de personnel, les actes de recrutement sont soumis au visa du DCB dès lors que la rémunération proposée déroge aux référentiels de rémunération.

Cette mission intègre également une forte dimension de conseil et d’expertise au profit des ordonnateurs et développe la pratique des contrôles a posteriori et des évaluations des circuits et des procédures afin de contribuer au renforcement des dispositifs de contrôle interne financier du ministère.

Le DCB est actuellement organisé en deux bureaux et un pôle. Le premier bureau s’intéresse aux dépenses de personnel et au suivi des organismes soumis au contrôle budgétaire (IMT, ENSMP, GENES, ANFR, Masse des douanes), le second aux dépenses autres que de personnel (interventions, investissement, fonctionnement, opérations financières…), un pôle a été constitué pour suivre les dispositifs de soutien à l’économie et plus spécifiquement le plan de relance.

Le département comporte actuellement 13 personnes, y compris le chef de département, son adjointe ainsi que la secrétaire du SCBCM.

Le titulaire du poste exercera le métier de chargé(e) de contrôle budgétaire au sein du bureau T2-opérateurs.

L’agent sera chargé des activités afférentes à la mission « Economie », soit les programmes 220 « Statistiques et études économiques », 305 « Stratégies économiques ». Il exercera un ensemble d’activités consistant à :
•Analyser la soutenabilité budgétaire et la qualité des documents de prévision budgétaire au regard de la programmation de la masse salariale et des emplois présentés par les R PROG ;
•Analyser les circuits et les dynamiques de la dépense et formuler des propositions ;
•Rédiger des argumentaires comme des fiches d'analyse et contribuer au tableau de bord permettant d’informer les bureaux sectoriels de la DB (8 BEFOM et 3BPII) ;
•Apprécier la qualité de l’information financière fournie par les R PROG en lien avec le RFFiM ;
•Instruire, en vue du visa par le CBCM, des actes individuels : contrats de recrutement d’agents contractuels dérogeant au référentiel ministériel, annexes financières des ouvertures de concours, ISP ;
•Préparer les conseils d’administration d’opérateurs comme l’Institut Mines Télécom (IMT), en particulier l'analyse des budgets initiaux et rectificatifs comme des comptes financiers ;
•Réaliser des études s’inscrivant dans le cadre d’un programme annuel de contrôles a posteriori ou d’études.

Le périmètre des activités pourra évoluer au regard de l’évolution du plan de charges par programme au sein du bureau.

Pics saisonniers liés aux rendez-vous budgétaires (présentation des programmations annuelles, comptes rendus de gestion)

Ce poste conviendrait à une personne ayant du goût pour l’analyse budgétaire et les outils informatiques (Excel, TCD,...) et souhaitant se perfectionner dans l’analyse de la variation des effectifs et des déterminants de la masse salariale.

Une appétence pour le travail collectif et de bonnes qualités relationnelles sont indispensables.
Une expérience en matière de pilotage/suivi de masse salariale au sein d’un DCB, d’une direction des affaires financières ou d’une direction responsable de programme serait appréciée.

Art. L332-2, 2°